Le plus tôt possible dès que vous constatez une mauvaise tenue de crayon, une maladresse particulière, une lenteur, une illisibilité ou des douleurs. On peut corriger une mauvaise préhension dès la maternelle, ceci est d'ailleurs conseillé pour une meilleure acquisition de l'écriture.

Il est impossible de répondre à cette question à l'avance car chaque cas est particulier. Cependant j'observe qu'il faut en moyenne quatre à six séances pour rétablir le geste d'écriture. Je précise que ces résultats sont obtenus grâce à un travail quotidien de l'enfant. Rien n'est possible sans son investissement personnel.

Les séances sont espacées de trois semaines, sauf les deux premières ; Il faut donc compter environ trois mois pour rééduquer une écriture.

La rééducation de l'écriture n'étant pas un acte médical, elle n'est pas remboursée par la Sécurité Sociale. Certaines mutuelles la prennent en charge, entièrement ou partiellement, renseignez-vous auprès de votre organisme.

Non, car dans l'absolu il n'est pas plus compliqué d'écrire lorsque l'on est gaucher que lorsque l'on est droitier. Il est cependant plus fréquent que les gauchers ne tiennent pas correctement leur crayon. Un gaucher qui rencontre des difficultés d'écriture pourra tout aussi bien être rééduqué qu'un droitier.

Les crayons standards de forme hexagonale sont les meilleurs. Leurs facettes permettent un bon maintien et leur diamètre est idéal, ni trop fin (ce qui empêcherait une bonne prise et crisperait les doigts), ni trop gros (ce qui gênerait le bon mouvement des doigts).

Les crayons avec guide-doigts ou empreintes que vous trouverez dans le commerce imposent une contrainte : l'écartement des doigts et la hauteur du pouce par rapport à l'index sont standardisés et donc rigidifiés. Or, la morphologie, la souplesse et la taille des doigts varient d'un enfant à l'autre.

L'idéal est un bon crayon à papier HB, pas de porte-mine ou critérium à mine fine pendant l'apprentissage ; ces dernières cassent facilement et créent alors un stress supplémentaire à des enfants déjà suffisamment angoissés à l'idée de prendre un crayon.

Bien sûr, les adultes peuvent consulter pour les mêmes raisons que les enfants (douleurs, illisibilité, lenteur).

Parfois, certains adultes ne se reconnaissent pas dans leur écriture qu'ils jugent trop scolaire ou inefficace et entament alors une rééducation.

D'autres encore ont perdu l'usage de leur main scriptrice lors d'un accident et doivent réapprendre le geste.

On colle en effet souvent l'étiquette de dysgraphiques aux enfants précoces. En tout cas, ils sont sûrement plus souvent que la moyenne confrontés à des difficultés pour écrire.

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer leurs difficultés qui seraient dues à leur fonctionnement singulier. L'une d'entre elles avance la possibilité d'un désinvestissement graphique. L'enfant élimine les activités qui ne l'intéressent pas, dont l'écriture qui, à ses yeux, est une activité trop lente, inutile et dont le résultat n'est pas probant.

Une autre explication avancée est que leur main ne va pas assez vite par rapport à leur vitesse de traitement des informations. De fait ils se crispent et s’énervent. Le geste devient maladroit et l'écriture se détériore, ce qui accentue leur désarroi et leur stress. Le cercle vicieux est enclenché.

Chez certains enfants précoces, c’est le désir de perfection qui serait en cause. Leur écriture ne les satisfait pas : soit ils abandonnent et écrivent le moins possible, ce qui accroît leurs difficultés, soit ils écrivent avec trop d’application et donc trop lentement pour suivre le cours. On retrouve ici le cercle vicieux évoqué ci-dessus.